Il y a des moments où rien ne marche comme prévu.
Où l’on perd nos repères.
Où l’on ne sait plus.
Où l’on ne contrôle rien.
Où tout semble flou, instable, incertain.

Et dans ces moments-là, une émotion bien particulière surgit :
L’impuissance.

L’impuissance, cette sensation qu’on fuit…

On a appris à agir, décider, maîtriser.
On valorise le courage, la solution, l’efficacité.
Mais pas ce moment fragile où on ne peut rien faire.
Ce moment où on doit juste... être.

L’impuissance fait peur. Elle nous confronte à :

• l’inconnu
• l’incertitude
• nos peurs profondes : de l’échec, du rejet, de ne pas être à la hauteur, de perdre…

Alors on tente de reprendre le contrôle, parfois à tout prix.
Mais plus on s’agite, plus on s’éloigne de nous-mêmes.

Le lâcher-prise n’est pas abandonner

C’est changer de posture intérieure.
C’est passer de "je dois contrôler" à "je choisis de faire confiance à la vie, un pas à la fois."

• C’est reconnaître :
  → Ce que je ne peux pas changer
  → Ce que je ressens vraiment
  → Ce que je peux décider ici et maintenant

Lâcher prise, ce n’est pas fuir.

C’est s’ancrer dans le réel, même s’il est inconfortable.
C’est faire de la place à autre chose :

• L’intuition
• La patience
• La présence
• La foi
• La créativité

Et si l’impuissance était une opportunité ?

• Une porte d’entrée vers un espace plus vaste que nous
• Un moment pour ralentir, écouter, sentir
• Une invitation à ne plus "faire" mais simplement "être"
• Une chance de grandir intérieurement, même (surtout) dans l’incertitude

Ce que je retiens :

• On ne peut pas tout comprendre.
• On ne peut pas tout contrôler.
• Et c’est OK.

Mais on peut choisir comment on traverse l’incertitude.
On peut se déposer, s’écouter, demander de l’aide, respirer.
On peut faire de l’impuissance une expérience de vérité.
Et du lâcher-prise, une posture d’amour inconditionnel envers soi.