Engagement vs. Passion : Et si on changeait notre regard sur le travail ?

L’engagement est souvent confondu avec la passion. On attend parfois d’un collaborateur qu’il soit entièrement dévoué, qu’il reste tard, qu’il réponde à ses mails à toute heure… comme si cela était le seul indicateur de son implication.
Mais être engagé ne signifie pas forcément sacrifier son équilibre de vie. Ce n’est pas parce qu’une personne ne finit pas tard qu’elle est moins investie. Son engagement peut se traduire autrement :

  • Par son efficacité et sa capacité à optimiser son temps
  • Par sa créativité et sa prise d’initiative
  • Par sa rigueur et sa responsabilité dans ses missions
  • Par son intelligence relationnelle et sa coopération avec les autres


Des choix de vie différents, des valeurs différentes
Certaines personnes ont fait le choix de ne pas reproduire le modèle de leurs parents, qui, bien que restant tard au bureau toute leur vie, n’ont pas récolté la reconnaissance espérée et en sont ressortis usés ou désabusés.
Elles veulent travailler autrement, en valorisant leurs talents sans s’épuiser, en respectant leurs propres priorités de vie, en trouvant un équilibre qui leur permet d’être pleinement performantes et épanouies.


Ce n’est pas aux personnes de changer, mais au système
Le problème ne vient pas de ceux qui veulent travailler différemment, mais d’un système qui broie les individus et qui génère des burn-out à répétition.

  • Répondre à des e-mails ou travailler à des heures où la famille est réunie, où les administrations et commerces sont fermés, ne devrait pas être perçu comme un gage d’efficacité ou d'engagement, mais bien comme un problème.
  • Repenser notre vision du travail et de l’engagement : L’engagement ne se mesure pas au nombre d’heures passées derrière un écran ou son téléphone mais à l’intention, à l’énergie et à la valeur que l’on apporte. L’important n’est pas d’être toujours présent, mais d’être impactant dans son travail et aligné avec ses valeurs.
  • Développer ses compétences psychosociales pour s’affranchir du besoin de reconnaissance
  • Le regard des autres sur notre engagement au travail peut peser lourdement sur nos épaules. C’est pourquoi il est essentiel de développer ses compétences psychosociales pour :
         - Mieux gérer son besoin de reconnaissance, et ne plus chercher à prouver sa valeur par le surengagement
         - S’autoriser à poser des limites, sans culpabilité, en affirmant son équilibre de vie
         - Se valoriser autrement que par le travail, en reconnaissant ses talents et en nourrissant d’autres sphères de son  identité
         - S’exprimer avec assertivité, pour défendre sa vision d’un engagement durable et sain

Et si, au lieu d’adapter les individus à un modèle épuisant, on construisait un système plus respectueux des rythmes de vie et du bien-être de chacun ?

👉 Qu’en pensez-vous ? Quelle est votre vision de l’engagement au travail ? Partagez votre point de vue en commentaire !

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